Merlan pané au saté

Envie d’épices! Un merlan pané au saté, saveur traditionnelle de la cuisine indonésienne à suivre…

La poudre de saté Roellinger est composée d’un mélange de piment fort, de cacahuète, de sésame et d’épices. Le saté (ou satay) est un mélange d’épices traditionnellement utilisé dans la cuisine indonésienne.

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Salade de raie détox

La raie est un poisson qui peut se consommer froid et qui garde toute sa saveur. Ici on réalise une salade toute simple à base de raie  et câpres…

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Homard, coques & jus crémeux au cognac

Homard et coques s’associent aux épices et au cognac pour une recette très goûteuse !

Quelques conseils pour le choisir : chez le poissonnier, assurez-vous qu’il est bien vivant (il doit remuer lorsqu’on le touche), les antennes doivent être longues (cela signifie qu’il n’a pas séjourné dans un vivier)…

La cuisson des homards varie selon le poids et le sexe du crustacé : pour un homard mâle de 800 g environ, compter 15 minutes de cuisson, si c’est une femelle ajouter 4 minutes !

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Langoustines et coques à la mousse persillée & tsukudani

Coques à la mousse persillée & tsukudani

Vous trouverez plus d’information sur le tsukudani d’algues kombu par ici, sur le site du spécialiste des algues alimentaires Bord à Bord.

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on peut aussi réaliser des Langoustines à la mousse persillée On peut également choisir d’incorporer la mousse persillée à des langoustines de taille 16/20. Pour cela les préparer en coupant dans la longueur, ôter le boyau, les placer sur la plaque et ajouter une cuillère de mousse. La cuisson sera sensiblement la même que pour les coques. Pour terminer, on ajoute quelques grains de piment d’Espelette afin de varier les goûts. Bonne dégustation !

Raviole de merlu sauce safranée

Une raviole gourmande qui cache en son cœur un délice léger et marin à laisser lentement découvrir…

La finesse du noble merlu allie sa chaire blanche et délicate à la tendresse d’une pâte à raviole maison.
Pour envelopper cela, une sauce jaune d’or à la saveur subtilement épicée.
Ça pétille à l’œil (le rose pâle du vin, l’orangé des filaments de safran) : l’assiette est magnifique, et en bouche c’est un feu d’artifice !

Un plat original et harmonieux qui saura surprendre et apprivoiser les palais les plus délicats
Il est temps de vous donner le secret…

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Cabillaud Skrei & risotto truffé

Le cabillaud (ou morue lorsqu’il est préparé en salaison) est une espèce qu’il faut éviter de consommer. C’est un poisson qui s’épuise dans toutes les mers du monde, victime de la surpêche, victime comme tant d’autres avant lui…

C’est même le premier poisson consommé au monde.
Au cabillaud précédemment cité, je lui préfère le skrei, qui est considéré à raison comme le roi des cabillauds.
Le skrei est un cabillaud de saison, essentiellement pêché de janvier à mars (période pendant laquelle il va parcourir des milliers de kilomètres de la mer de Barents jusqu’aux îles de Lofoten en Norvège…). C’est un poisson noble cuisiné par les plus grands chefs du monde entier
Ces saveurs authentiques méritent les accompagnements les plus subtiles ou audacieux. Je vous propose ici de le déguster avec un risotto truffé.

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Chinchard marinade aux agrumes, miel & menthe

Le chinchard est un poisson de la famille des poissons bleus. Très riche en oméga 3 comme les sardines, c’est un poisson peu onéreux qui est trop peu utilisé en cuisine….

Ici on le cuisine cru  mariné aux agrumes pour garder la texture de la chai et le goût subtil de ce poisson.Vous pouvez aussi réaliser cette recette avec un autre poisson de la même famille, le maquereau.

Pour cette recette demander à votre poissonnier de lever les filets du poisson.

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Saint Jacques à l’ananas rôtis

Les saints jacques et les fruits exotiques sont des produits qui se marient très bien en cuisine. Aujourd’hui c’est avec de l’ananas que l’on accompagne les coquillages d’hiver

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Vanets, jus au cognac & orange

Les vanets sont de petits coquillages qui ressemblent aux pétoncles. Ils ont un goût très proche de la coquille Saint-Jacques. Ils sont pêchés dans le pertuis breton au large de l’île de Ré.

Aujourd’hui on les cuisine avec du cognac du Chai du Rouissoir pour encore plus de plaisir. On associe le jus d’orange pour apporter une pointe de douceur à cette recette

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Sur les flots avec Flo, le pêcheur et les dauphins..

Au bureau, comme elle aime à nous le dire, chaque jour dans ces posts, flo d’la mer nous embarque avec elle au travers des différentes publications qu’elle poste sur sa page facebook.

Flo est pêcheur sur le LITHOMER avec son mari. le Matelot nous propose de découvrir les merveilles qui entourent son bateau lors des marées !

Flo nous propose chaque jour, quand elle a un moment, de suivre avec elle comme s’y on y était les magnifiques levers ou couchers de soleil, les vols des fous, les conditions météorologiques, les bateaux des collègues…

L’une des dernières vidéos de Flo est celle des dauphins qui chassent autour du bateau… Un moment de pure émotion que seuls les pêcheurs responsables peuvent prendre le temps de nous le faire partager.

Car ce qui fait la différence avec flo c’est son amour pour le métier et pour sa vision responsable de la pêche. Alors on peut en suivant le compte de Flo découvrir ses fameux relâcher de poisson. Quand elle remonte à bord des poissons qui ne font pas la maille ou protégés, et bien tout simplement flo s’empresse de les remettre à l’eau.

Là, flo relache une raie !

Ici un requin, on lui enlève l’hameçon !


Et on relâche la bête !

Petit homard deviendra grand !

Voilà en quelques vidéos la vie de flo sur la mer… Je vous invite tous à découvrir
et à suivre Flo sur son bureau

Sur les flots avec Flo, le pêcheur et les dauphins..

Au bureau, comme elle aime à nous le dire, chaque jour dans ces posts, flo d’la mer nous embarque avec elle au travers des différentes publications qu’elle poste sur sa page facebook.

Flo est pêcheur sur le LITHOMER avec son mari. le Matelot nous propose de découvrir les merveilles qui entourent son bateau lors des marées !

Flo nous propose chaque jour, quand elle a un moment, de suivre avec elle comme s’y on y était les magnifiques levers ou couchers de soleil, les vols des fous, les conditions météorologiques, les bateaux des collègues…

L’une des dernières vidéos de Flo est celle des dauphins qui chassent autour du bateau… Un moment de pure émotion que seuls les pêcheurs responsables peuvent prendre le temps de nous le faire partager.

Car ce qui fait la différence avec flo c’est son amour pour le métier et pour sa vision responsable de la pêche. Alors on peut en suivant le compte de Flo découvrir ses fameux relâcher de poisson. Quand elle remonte à bord des poissons qui ne font pas la maille ou protégés, et bien tout simplement flo s’empresse de les remettre à l’eau.

Là, flo relache une raie !

Ici un requin, on lui enlève l’hameçon !


Et on relâche la bête !

Petit homard deviendra grand !

Voilà en quelques vidéos la vie de flo sur la mer… Je vous invite tous à découvrir
et à suivre Flo sur son bureau

Croque Corse au thon rouge de ligne

En cette journée mondiale de la corse, nous vous proposons une recette qui combine plusieurs produits de cette fabuleuse île gourmande dont le thon rouge de ligne.

Pour cela nous avons réalisé un encas corse terre et mer (méditérannée) bien sur avec un produit de chez Mare Gustu les rillettes de thon rouge Brocciu et moutarde et de la charcuterie corse ici on utilise le Lonzu et quelques algues Katsuobushi (copeaux de bonite séchés).

Mare Gustu est une conserverie artisanale qui depuis plus de 40 ans pratique la pêche responsable au thon et à l’espadon. Seb Rialland pratique la méthode ikejimé (apprise auprès de Damien Muller, patron pêcheur à Saint Florent: pour l’abatage de ces poissons. Cela confère à la chair un goût exceptionnel.

Les recettes des différentes conserves que l’on trouve chez Mare Gustu sont réalisées en collaboration avec le chef étoilé Yann le Scavarec et sont toutes vraiment exceptionnelles.

Plus d’information sur la conserverie ici


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Croque Corse au thon rouge de ligne

En cette journée mondiale de la corse, nous vous proposons une recette qui combine plusieurs produits de cette fabuleuse île gourmande dont le thon rouge de ligne.

Pour cela nous avons réalisé un encas corse terre et mer (méditérannée) bien sur avec un produit de chez Mare Gustu les rillettes de thon rouge Brocciu et moutarde et de la charcuterie corse ici on utilise le Lonzu et quelques algues Katsuobushi (copeaux de bonite séchés).

Mare Gustu est une conserverie artisanale qui depuis plus de 40 ans pratique la pêche responsable au thon et à l’espadon. Seb Rialland pratique la méthode ikejimé (apprise auprès de Damien Muller, patron pêcheur à Saint Florent: pour l’abatage de ces poissons. Cela confère à la chair un goût exceptionnel.

Les recettes des différentes conserves que l’on trouve chez Mare Gustu sont réalisées en collaboration avec le chef étoilé Yann le Scavarec et sont toutes vraiment exceptionnelles.

Plus d’information sur la conserverie ici


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Un thon à 1.5 millons

Comme chaque année en ce début d’année, un thon s’est vendu très très très cher au japon.

Kiyoshi Kimura, PDG de la chaîne de restaurants Sushi Zanmai, a en effet déboursé la modique somme de 193 millions de yens (1.5 million d’euro) pour un thon de 276 kg pêché au nord du japon ! Le poisson a été vendu dans le nouveau marché de Toyosu.

On ne sait pas encore quel va être le prix des sushis

Photo /   PHOTO KAZUHIRO NOGI, AGENCE FRANCE-PRESSE  
Un thon à 1.5 millons

Comme chaque année en ce début d’année, un thon s’est vendu très très très cher au japon.

Kiyoshi Kimura, PDG de la chaîne de restaurants Sushi Zanmai, a en effet déboursé la modique somme de 193 millions de yens (1.5 million d’euro) pour un thon de 276 kg pêché au nord du japon ! Le poisson a été vendu dans le nouveau marché de Toyosu.

On ne sait pas encore quel va être le prix des sushis

Photo /   PHOTO KAZUHIRO NOGI, AGENCE FRANCE-PRESSE  
Au Nouveau Brunswick, les huîtres de glace !

En Acadie au Nouveau Brunswick sur les côtes est du Canada, les températures oscillent entre 0 et – 20 degrès en ce moment. Du fait les eaux qui bordent les rivages sont gelées, et les ostréiculteurs doivent donc faire avec.

Du coup les chalands qui servent à aller chercher les huîtres au printemps et en été sont remplacés en hiver par les motos neige !

Nouveau Brunswick huitres

Vous allez certainement ne pas y croire, mais oui !  Il y encore des huîtres dans les parcs sous les glaces.

Nos amis de la Maison Beausoleil, l’une des plus fameuse ferme ostréicole du Nouveau Brunswick, transforment alors leur méthode de travail. Direction les parcs en moto neige. Et pour remonter les fameux coquillages. Il faut s’équiper de tronçonneuses et de pinces à glace pour pouvoir récupérer les poches remplies d’huîtres. Les huîtres (des Crassostrea virginica, l’huître américaine ou huître de virginie) ne sont pas gelées. On pourrait dire qu’elles hibernent.

Celles-ci seront alors triées,emballées et expédiées pour être présentes lors de cocktails, sur les plus belles tables du monde. Et bien sur à la carte des meilleurs bar à huîtres au Canada et au États Unis…

Au goût, les huîtres de la Maison Beausoleil sont d’une douceur incroyable avec de légères notes de noisette. Une autre particularité, peut être due aux conditions climatiques de cette région, est que la durée de conservation des mollusques. Hors de l’eau peut aller jusqu’à deux mois au moins… Je vous l’assure, nous avons fait le test !

Retrouvez une recette d’huîtres Beausoleil ici

Pour en savoir plus sur la Maison Beausoleil 

Gastro-enterhuîtres

News !

08/01/2020 – 11h30 / L’arrêté préfectorale concernant la fermeture des 2 zones

Les 2 zones concernés par la fermeture

07/01/2020 – 19h30 / Après celles du golfe du Morbihan et la baie du Mont Saint Michel, c’est au tour du bassin de Marennes Oléron, les huîtres sont contaminées par le norovirus ! Un arrêté interdisant la vente des huîtres de claire des communes de Chaillevette et La Tremblade doit être signé par la préfecture ce soir (7/01/2020)

Il est fortement possible que les fermetures de bassins et de zones soient étendues dans les prochaines heures et cela pour 28 jours !

Rappelons quand même que les huîtres ont du être infectées à cause des rejets dans l’eau et que ce ne sont pas les coquillages qui donnent la fameuse gastro-enterite qui sévit en France.

Bon courage aux ostréiculteurs !


Pibales & civelles

Pendant des années, gamin, j’ai pêché  les quelques pibales qui habitaient l’écluse du port de La Tremblade avant qu’elles ne finissent par complètement disparaître…

Où ont-elles bien pu passer ?

Depuis la mer des Sargasses où les anguilles se reproduisent, les alevins font un très long voyage (qui peut durer jusqu’à 3 ans tout de même!), au gré des courants maritimes, pour venir grandir dans nos estuaires et rivières.

Elle fera le trajet inverse à l’âge adulte, et recommencera un nouveau cycle reproduction-migration.

Comment ont-elles disparu ?

La première piste est évidemment la surpêche : victimes, comme tant d’autres espèces, de l’avarice des hommes (avant que ne soient mis en place des quotas européens, qui permettent aujourd’hui de contrôler drastiquement les ressources et de limiter en poids et en temps la pêche à la civelle).

La revente en dehors de l’espace européen a permis sans doute de faire une belle avancée puisque que les marchés asiatiques en sont particulièrement friands. Or l’élevage nécessite de prélever les alevins à la source (la reproduction étant impossible en captivité)…

Les prix indécents affichés ont notamment encouragé une certaine forme de braconnage : quand 1kg peut s’échanger à plusieurs centaines d’euros… Rappelons qu’il est strictement interdit de les pêcher en amateur !

Les pêcheurs professionnels possèdent tous une licence particulière et doivent scrupuleusement suivre les réglementations (en période de pêche, des relevés constants sont effectués toutes les heures afin de respecter les seuils).

Autres pistes : la pollution des milieux, car notre bébé anguille est particulièrement sensible aux polluants (métaux lourds et autres déchets qui viennent souiller nos cours d’eau…), la disparition des zones humides, les prédateurs voraces qu’elle trouvera sur sa route…

Bien des soucis dans la vie de notre anguille !

Heureusement, depuis 2010, repeuplement anguille a été mis en place : sauvegarde & reconstitution des stocks, amélioration environnemental sont au cœur de ce laborieux projet…

Au hasard de nos promenades en bord d’estuaire, nous sommes tombés sur un pibalour qui rentrait justement de pêche.

La technique consiste à racler la surface de l’eau en remontant le courant : au final environ 400g de pibales ont été prélevées ici… À quel prix seront-elles revendues ? On ne nous ne le dira pas !

Burger de Saint-Jacques aux algues & truffe

A l’heure où la tendance est au snacking, nous avons réalisé un burger iodé aux 3 parfums, celui de la pleine mer avec des noix de Saint-Jacques, celui des estrans avec les algues et celui de la terre avec de la truffe.

Un bel assemblage de saveurs qui changera des classiques “fishburger”…

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Carpaccio de Saint-Jacques aux Fruits de la passion

Les Saint-Jacques sont sans doute les coquillages qui accompagnent le mieux les fruits de la passion… Aujourd’hui c’est en en carpaccio que l’on prépare les Saint-Jacques.

Astuce ! Enlever les noix des coquilles, nettoyer les et laisser les au congélateur pendant 10 minutes

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Fish galette au merlu

Pour l’épiphanie, on revisite la classique galette des rois sucrée en une galette salée et avec du merlu ! Poisson avec lequel il est possible de réaliser de multiples recettes très différentes. Achetez du merlu de ligne si possible. Le merlu est poisson peu onéreux et très gouteux.

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Algues marines : propriétés, usages, recettes

Algues marines : propriétés, usages, recettes
Ole G. Mouritsen, Jan Mouritsen – Les Éditions Delachaux et Niestlé

dulse glace

Notre éditeur nature préféré vous propose un livre encyclopédique (l’ouvrage est épais : 285 grandes et belles pages) sur ce vaste sujet iodé.

Si les algues tendent à coloniser notre environnement maritime, elles sont présentes depuis des millénaires et consommées depuis presque autant…

La phycologie, c’est-à-dire la science qui étudie les algues, permet de comprendre le fonctionnement de cette branche de végétaux qui furent à leurs heures vitaux pour l’évolution de l’espèce humaine… Et pourraient bien le devenir à nouveau !

algal

Production de biocarburants, utilisation médicinale et cosmétique, alimentation humaine : voilà un beau et vaste champ à travailler.

Si la nourriture riche et sucrée compose notre régime alimentaire, se réapproprier les « légumes de mer » de nos anciens pourrait à terme devenir LA solution.

Face à cet affaiblissement des ressources, la surconsommation de produits raffinés (trop riches, trop sucrés, trop lourds), revendiquons le vert d’algue au menu (et pourquoi pas rouge, orange ou bleu : la palette de couleurs algales est très variée) car c’est un véritable challenge pour l’homme occidental peut enclin à les retrouver dans son assiette.

Les incorporer, utiliser leurs composants, leurs saveurs c’est avant tout travailler la cuisine de notre temps… Les mettre à la carte des repas familiaux c’est créer la surprise et exercer le palais des plus jeunes.

Vous retrouverez tout ça dans ces pages et même un peu plus car c’est un vrai livre de référence.

Pour la partie gastronomie, les recettes se déclinent de l’amuse-bouche aux desserts en passant par les boissons et la pâtisserie (il n’y a pas que les sushis dans la vie !). C’est la rentrée : testez !

Dans sa partie scientifique (cycle biologique et nomenclature), l’ouvrage comprend des données très précises sur le contenu nutritif des différentes espèces, tout aussi intéressantes sont les références données dans le livre (comme la base mondiale des algues marines et terrestres).

S’intéresser aux algues c’est comprendre le cycle de la vie, appréhender le futur, pour continuer d’être un homme moderne qui pense et se nourrit presque intuitivement, souvent pas aussi bien qu’on le voudrait…

algues


Note de l’éditeur

Les algues jouent un rôle de plus en plus important dans nos vies quotidiennes, et ce sous de multiples aspects.

Cet ouvrage, le plus complet à ce jour sur le sujet, vous présente à la fois l’histoire culturelle des algues, leur biologie et écologie et leur rôle dans le domaine de la santé et de la beauté.

D’autres usages dont les débouchés pourraient s’avérer prometteurs dans les années à venir sont également expliqués : cultures destinées à l’éradication de la faim dans le monde, fertilisants, constructions ou bien encore usages industriels.

Enfin l’aspect gustatif et nutritionnel des algues est détaillé car celle-ci sont riches en minéraux, oligo-éléments, protéines, vitamines, fibres alimentaires, acides gras polyinsaturés rares.

L’auteur, passionnée de gastronomie japonaise, vous propose d’ailleurs 60 recettes à base d’algues brutes ou « préparées ».

L’auteur

Ole G. Mouritsen est professeur de biophysique à l’université du Danemark du Sud à Odense. Depuis une trentaine d’années, il se passionne non seulement pour les algues, mais aussi pour la gastronomie japonaise et la cuisine moléculaire.

À retrouver sur le site des Éditions Delachaux et Niestlé

A bord du Goëlo – Pêche au bar de ligne

Pour une fois, ce n’est pas à 4h du matin que Sandrine & Éric prennent la mer, mais à 8h30 du port de Royan. Bon moi ça m’arrange assez pour vous dire. Mais pour cette partie de pêche, ils avaient choisi d’arriver juste pour la marée basse, vu que c’était pendant les grandes marées, ils avaient choisi cet horaire pour avoir plus de chance de pêcher du bar et moins de merlan…

A bord du Goëlo, le bateau qu’ils ont ramené de Toulon l’année passé et qu’ils ont aménagé en navire de pêche à la ligne, nous partons à travers la brume, direction le long des côtes girondines.

Dès le départ, le couple de marins pêcheurs se mettent au travail comme une chorégraphie bien menée, chacun est à son poste….
Éric à la découpe de l’encornet (l’appât d’hiver pour les poissons, l’été c’est plus le crabe vivant), et Sandrine à l’accroche sur les hameçons. Sur les 20 bouées, 100 hameçons disposés tous les 5 m.
En un peu plus d’1 heure de navigation, nous arrivons à destination. Sans attendre, les premières lignes sont mises à l’eau les unes après les autres sous le regard et l’appétit grandissant de quelques mouettes et goélands. Heureusement aucune d’entre elles ne se sont prises aux hameçons en plongeant pour récupérer les encornets.

Une fois la mise à l’eau effectuée et le temps de remonter au départ de la ligne, engouffrer un sandwich et deux cafés,  la pêche proprement dîtes commence.

Encore une fois le ballet est parfaitement rôdé. Il faut dire que ces 2 là connaissent bien leur métier… Après avoir exercé en Espagne (pour le merlu de ligne), en baie de Saint Brieux et en Bretagne (pour les Saint-Jacques et autre trésors de nos mers),  Sandrine et Éric se sont installés en Charente Maritime, à Royan pour vivre de leur passion.

Revenu donc au point de départ de la ligne mise à l’eau et c’est parti pour 5 heures de remontée. Un par un les hameçons sont remontés. Les premières prises arrivent très vite, les merlans brillants scintillent en sortant de l’eau, de belles pièces qu’il faut rapidement mettre dans les bacs de criée avec la glace.

Puis les premières stars de la journée pointent le bout de leur nageoires, de magnifiques bars, qu’il faut très vite remonter grâce à l’épuisette que Sandrine s’empresse, comme une cascadeuse, de plonger à la surface pour empêcher le noble poisson de se détacher et de repartir dans les eaux de l’atlantique.


Aussitôt remonté, le bar est alors tout de suite travaillé par Sandrine qui pratique alors une incision juste au dessus de la queue sur la veine, ainsi qu’au niveau des branchies. Le poisson est alors plongé dans l’eau pour puis dans le bac glacé. Ainsi, Sandrine une des rares personnes à pratiquer ces manipulations, obtient un bar d’une incroyable qualité, une méthode qui s’approche de celle de l’Ikejime qui permet d’avoir des poissons d’excellences aux saveurs incroyables, et d’obtenir une durée de conservation plus longue mais aussi de pouvoir laisser maturer les chairs comme pour une viande de grande qualité. Cette méthode permet aussi,  et ce n’est pas rien de ne pas laisser agoniser le poisson sur le pont du bateau (et ça Sandrine y est très attachée).

Ainsi se succède la pêche, tout en faisant attention à ne garder que les poissons de grandes tailles. Tous les poissons remontés ont effectués plusieurs saisons de ponte et c’est aussi pour cela que la pêche à la ligne est importante à sauvegarder et à promouvoir car c’est une pêche responsable des ressources.

Il est un peu plus de 17h quand les derniers hameçons sont remontés. Il est alors temps de faire cap sur Royan et sa criée. Une heure environ de navigation, le temps pour Éric et Sandrine de nettoyer, trier et « pinsé » les nombreux poissons pêchés. Chaque poisson est en effet étiqueté pour donner aux mareyeurs et consommateurs des informations (sur le bateau et le jour de pêche) qui apportent un peu plus le gage de qualité de cette pêche


Si vous êtes donc en présence d’un poisson de ligne (Signé Bar de Ligne, ou Signé Poitou Charentes) vous pouvez vous informer sur la provenance et les pêcheurs de celui-ci en téléphonant au numéro figurant sur le pin’s.

Vous comprendrez bien donc que les poissons de ligne issus de cette pêche côtière et responsable soient d’un tarif supérieur aux poissons issus de la pêche au filet ou chalut…

En conclusion, je souhaiter remercier chaleureusement ce couple de pêcheur, de ligneurs Royannais de m’avoir permis de les suivre dans cette superbe journée

Voyage en Acadie – Festival de l’huître de Néguac


Fin octobre j’étais invité au Nouveau-Brunswick, dans la ville de Néguac en Acadie pour le
premier festival du carrefour de l’huître Atlantique… Suivez notre CARNET DE VOYAGE !

Arrivée – Jeudi 27 Octobre

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Il aura fallu passer quelques portillons au fil des 4 aéroports qui me guident de notre côte ouest atlantique à celle de l’ouest canadien.

La route du littoral acadien Moncton-Néguac est bordée d’immenses forêts de sapins, d’érables et de mélèzes, une image de carte postale. Le long de cette route, les villes traversées nous invitent à déguster chacune de ses spécialités iodées.

Il y a d’abord Shédiac (située juste en face de l’île du Prince Edward), la capitale mondiale du homard. Cette petite ville est reconnue internationalement pour sa pêche aux homards. Le roi de mers canadiennes a fait sa renommée. Même si cette pêche est pratiquée tout au long de la côte est du canada et particulièrement ici au Nouveau-Brunswick…

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Shédiac organise depuis 1949 un très grand festival autour du homard, en 2017 il aura lieu du 5 au 9 juillet avec au programme, le plus grand sandwich au homard réalisé («Lobster roll») ou encore le concours du plus grand mangeur de homard…

>>> Shédiac lobster festival 

Un peu plus haut sur la côte, nous nous arrêtons à Richibouctou. Outre le fait que le port de ce village est l’un des plus grands de la province, l’église Saint-Louis-de-Gonzague construite en 1965 est l’un des chefs-d’œuvre des architectes Bélanger & Roy et nous rappelle fortement le marché de Royan avec son toit en forme de coquille… Un véritable clin d’œil !

En passant par le pont de Miramichi au-dessus de la rivière du même nom, j’apprends que la ville a une réputation internationale grâce au saumon de l’Atlantique qui remonte en grand nombre cette magnifique rivière de mi-mai jusqu’à la fin octobre.

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Avant d’arriver à Néguac, nous faisons un passage obligé sur l’île au Foin. Face à la réserve indienne Mi’kmaq (les premiers habitants du Nouveau Brunswick), « Hay island » est un rendez-vous immanquable. Un petit coin de paradis pour la faune et la flore. Naturellement bien placée elle abrite quelques parcs à huîtres bien visibles entre l’île et le continent.

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Nous sommes arrivés à destination.

Demain aura lieu le 1er festival de l’huître de l’Atlantique à Néguac.

Cela valait bien un bon « souper » comme disent nos cousins ! Chez Raymond, le restaurant motel de mon séjour (heureusement que le propriétaire ne s’appelait pas Norman Bates…) la première rencontre (outre celle de « Bebert » mon incroyable guide acadien pendant ce séjour !) fut celle de l’assiette du pêcheur… Vous vous en doutiez : homard, aiglefin, coques, palourdes et pétoncles sont au programme.

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Quelle surprise en voyant arriver l’assiette (qui ne correspond pas à notre idée de « l’assiette du pêcheur ») : tous les produits étaient frits et enrobés d’une pâte à beignets.

C’est d’autant plus une surprise que je fais cette dégustation quasi à l’aveugle sans voir les produits : tous proviennent des ressources locales et sont d’une très grande qualité avec notamment des pétoncles (autre spécialité du Nouveau Brunswick) particulièrement délicieux.

Premier jour du festival – Vendredi 28 octobre…

Il s’agit d’abord de comprendre pourquoi la ville de Néguac s’est proclamée Carrefour de l’huître Atlantique…

Depuis longtemps les huîtres sont élevées ici en pleine mer dans les baies qui bordent les eaux du Nouveau Brunswick.

Depuis même plus longtemps qu’on ne le croit puisque des fouilles archéologiques réalisées dans la région ont permis de découvrir beaucoup de coquilles d’huîtres dans les campements amérindiens. Notre mollusque était donc consommé bien avant l’arrivée des Européens au 16° siècle.

Les huîtres acadiennes ont été dégustées pendant toute la période de l’histoire du Québec. Samuel de Champlain en faisait même écho dans sa description géographique et historique des Costes de l’Amérique Septentrionale publiée à Paris en 1672. Les huîtres sauvages du Nouveau-Brunswick de Caraquet à Néguac se sont naturellement retrouvées sur toutes les tables du Québec pendant plus de 400 ans…

En 1999, Amédée Savoie et Maurice Daigle fondent la Maison Beausoleil (nom tiré de Joseph Brossard dit Beausoleil qui était le chef de la résistance de la vallée de la rivière Petitcodiac durant la déportation des Acadiens) et donnent un nouvel élan à la culture ostréicole. Les huîtres de la Maison Beausoleil sont alors reconnues et appréciées dans le monde entier.

En 2016, la ville de Néguac s’appuie sur cette renommée pour créer le Premier Festival de l’Huître Atlantique.

Et voilà comment on se retrouve invité aux côtés de Daniel Notkin (Maître écailleur champion d’ouverture d’huître international, également propriétaire d’un superbe OysterBar à Montréal « Notkins » et fondateur de l’« Oysterfest » de Montréal) et de Michel Savoie originaire de Néguac et chef du restaurant « les Brumes du Coude » .

Après avoir copieusement déjeuné (l’équivalent de notre p’tit déj français) d’une galette de morue ( !), le rendez-vous était donc pris à la « cabane ostréicole » de la Maison Beausoleil.

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Il s’agit de découvrir l’huître de Virginie (Crassostrea virginica) afin de pouvoir ensuite l’accommoder et la travailler en connaissance pour les créations de ce soir au festival.

Amédée Savoie, propriétaire et créateur de la Maison, est notre guide : il va nous expliquer le fonctionnement et les caractéristiques de l’ostréiculture à l’acadienne.

Il y a évidemment quelques différences avec nos techniques charentaises pour la production et « l’affinage » mais le tri et l’emballage se rapprochent fortement de nos traditions françaises. Pas étonnant donc de retrouver quelques machines ostréicoles venant tout droit de l’entreprise trembladaise Mulot…

Après la visite des espaces de travail, place à la dégustation… La boîte à cigares sur le bureau d’Amédée renferme une belle collection de couteaux à huitres, le décor est pour ainsi dire planté : nous sommes les invités privilégiés d’un véritable Passionné de l’huître !

C’est ma première Beausoleil en bouche… Je ne trouve pas mes mots…

C’est une vraie surprise ! Un goût unique, délicat, d’une incroyable douceur ! Mais où est donc passé l’iode de nos estrans Charentais ? Serait-ce la combinaison des eaux froides du Saint-Laurent et du travail des ostréiculteurs qui donnent un tel goût au mollusque canadien ?…

Après cette découverte et une myriade de petits secrets partagés, Amédée me donne à voir quelques photos de la production hivernale… L’huître se met littéralement à hiberner sous l’épais manteau glacier qui recouvre les eaux. C’est incroyable de voir que les chalands estivaux sont remplacés par les motos neige pour aller chercher les « Beausoleil » sous 1 mètre de glace !

L’ostréiculteur devient alors une sorte de bûcheron des glaces qui remontent les huîtres à même le manteau gelé.

Je ne sais pas si ce sont les conditions climatiques extrêmes de ce pays mais les « Beausoleil » peuvent se conserver plusieurs semaines hors de l’eau entre 2 et 4 degrés environ (est à l’appui au retour !).

Lors du « diner » (décidément les Acadiens sont de sacrés farceurs, il s’agit bien de notre déjeuner à la française) avec les ouvriers de chez Amédée, je découvre autour du buffet la fameuse Poutine râpée de Chez Raymond. C’est une spécialité qui mijote près de trois heures, une grosse boule confectionnée avec des pommes de terre cuites et crues avec une farce… Un plat super costaud qui je le comprends maintenant est essentiel à nos bûcherons des glaces…

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C’est à notre tour de cuisiner et d’apprêter les huîtres de la maison Beausoleil pour les invités de la soirée. Daniel part sur la classique Rockefeller et un sandwich très original aux huîtres frites sur une mayonnaise à l’aneth, Michel sur une tartare d’huître et une recette locale de gratin de pommes de terre frites et sur une huître au ketchup d’algues, je décide pour ma part de réaliser mes Kiw’huîtres et une ribambelle d’huîtres aux trois agrumes…

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Un très beau moment de partage et de convivialité avec ces deux chefs canadiens et une formidable équipe de bénévoles.

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Cette formidable soirée d’ouverture du festival se termine chez l’habitant avec la famille et les collègues d’Amédée Savoie : bonnes bouteilles de vin français, incroyables palourdes en bocal et deux plats réalisés « sur le pouce »… Un magnifique bourguignon d’Orignal (c’est une chance pour nous de goûter à ce produit quand on sait que le chasseur tirer au sort n’a le droit d’abattre qu’une seule bête dans l’année) et une magnifique chaudrée de homard, Saint-Jacques et crevettes sauvages le tout flambé au cognac…

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Samedi 29 octobre

Rendez-vous pour une conférence autour de l’huître et l’économie liée à l’ostréatourisme.

En compagnie de Daniel Notkin, j’ai eu l’honneur de promouvoir nos produits de la mer français et d’expliquer en quoi les produits gastronomiques de nos côtes sont également de véritables atouts touristiques.

La suite de la journée était consacrée au 1er concours d’écaillers de la ville de Néguac.

Trois catégories étaient proposées : élus, amateurs et professionnel. Animés par Daniel Notkin (pour ma part j’avais le rôle de Jury où je devais noter les assiettes d’huîtres ouvertes par les participants.), les trois concours se sont déroulés dans une très bonne ambiance. J’ai pu constater que les maires ont super bien joué le jeu et c’est le maire de Caraquet (ville jumelée avec Marennes) qui remporte le concours. Chez les pro, c’est Jean Felix Daigle qui termine premier.

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Pour clôturer le festival, un souper est organisé avec une nouvelle chaudrée d’huîtres aux pommes de terre suivie d’un spectacle de grande qualité : un génial humoriste Luc Leblanc, les danses celtiques de trois jeunes filles de la région et un concert des Swing Girls, groupe français (qui avait remporté la tournée Coup de cœur Radart à la FrancoFête de Moncton en 2015).

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Dimanche 30 octobre

Retour vers Moncton et la France, juste le temps d’acheter quelques souvenirs et d’admirer une fois encore les magnifiques paysages de l’Acadie et du Nouveau-Brunswick.

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Pour clôturer ce carnet de voyage, je voulais vous dire que j’ai découvert ici un petit coin de paradis avec des personnes formidables, passionnantes, désireuses de partager, également de vrais amoureux de la culture et des produits français.

Un merci tout particulier à La municipalité de Néguac, à toute l’équipe et aux organisateurs de ce premier festival iodé autour des huîtres. En espérant que celui-ci sera le début d’une grande et belle aventure…

Merci Bébert (mon guide) pour ton accueil !

PS : les huîtres Beausoleil sont à ce jour toujours dans ma cuisine… Elles n’ont pas bougé 😉

En attendant je vais essayer de confectionner pour ma fille les fameux nougats au sucre de Jacqueline… Où puis-je trouver du sirop de guimauve…

Bords de mer : plage ou rochers, faut-il vraiment choisir ?

Les bords de mer sont passionnants à plus d’un titre : en dehors de la plage, des kilomètres de crèmes solaires étalées, des séances de bronzage intensives et des litres de glaces artisanales englouties (ou fondues sur le maillot)…

Il y a une vie en dehors de la serviette de plage ! Si !
Je vous ai pour cela sélectionné deux ouvrages vraiment indispensables. Des styles bien différents qui vous permettront de ne plus avoir à choisir et de réviser vos connaissances à fleur d’eau le long de toutes les côtes françaises.

Il va falloir leur faire une place de choix dans le sac de plage ou le sac à dos de baroudeur.
L’un vous permettra de faire des découvertes le temps d’une balade et de passer des vacances passionnantes : partir en reconnaissance, établir des nomenclatures, reconnaître les coquillages ou les algues trouvées, en savoir plus sur le milieu dans lequel on se trouve tout simplement.
L’autre livre, vous permettra de faire presque ‘comme si’ et de sortir votre science à l’heure de l’apéro (après avoir longuement ‘potassé’ sur la serviette de plage !).

Guide des bords de mer
Tony Nelson-Smith, Peter Joseph Hayward, Chris Shields
Editions Delachaux et Niestlé

C’est LE guide de référence à garder à portée de main.
Cet ouvrage est un best seller, une réédition vraiment complète (3000 espèces d’animaux et végétaux y sont répertoriées) qui permet une étude des bords de mer et de toutes les côtes françaises.
Pratique, utile et éducatif, les illustrations sont superbes et permettent une reconnaissance rapide.
Je viens donc d’apprendre que nous avions récolté de magnifiques troques ombiliqués (ma fille a très bien retenu le nom de ses coquillages !).
C’est un vrai plaisir de découvrir, de sortir de son carré de serviette pour partir à la découverte du monde qui nous entoure.
On a prévu d’autres séances équipées d’une bonne paire de bottes et d’une épuisette pour une immersion intensive et éducative à la découverte de notre littoral.
Dans la même série, je vous recommande également le Guide des coquillages marins…

Note de l’éditeur
Toutes les espèces animales et végétales des bords de mer, depuis les lichens et les algues jusqu’aux poissons côtiers, sont illustrées et présentées en détails pour une identification rapide. Le guide décrit les caractères essentiels et précise l’habitat et les mœurs de chaque espèce. Tous les littoraux européens sont abordés (mer du Nord, Manche, Atlantique, Méditerranée), ainsi que tous les milieux et étages, depuis la zone des embruns jusqu’à – 5 mètres.
– Plus de 3000 espèces animales et végétales présentées, peuplant les littoraux européens.
– Une clé de détermination illustrée, à la fois précise et facile à utiliser.
– 320 planches en couleurs d’une précision exceptionnelle.

Bêtes de plage, Petites farces et tragédies de la vie animale en bord de mer
Christian Camara (Auteur), Claudine Gaston (Auteur), Roland Garrigue
Editions Delachaux et Niestlé

Voilà un petit ouvrage que j’affectionne particulièrement pour ses illustrations et son ton faussement décalé. Faussement, car finalement grâce à l’humour, on en apprend pas mal sur nos bêtes de bord de mer.
On pourra même ressortir tout ça autour du barbecue en faisant griller le homard : tu le savais toi qu’il avait plus de chance que toi à la base ? Et pourquoi à ton avis ??…
Tu vas ainsi retenir que l’huître mange comme elle respire, que le crabe enragé a la pince délicate ou que le couteau manque de tranchant… Et tout ça en restant tranquille sur ta serviette de plage, livre à portée de main, pâté de sable dans l’autre…

Note de l’éditeur
La pieuvre danse le moonwalk, la Saint-Jacques fait des claquettes, les crépidules s’empilent, le calmar fend l’eau tel un avion à réaction, le bernard-l’ermite prend le large en mobile home… Mais pourquoi tant d’agitation et de bizarreries entre sable et rochers ou à quelques mètres à peine sous la mer ?
C’est que la nature a doté nos bêtes de plage de superpouvoirs pour qu’elles puissent simplement affronter le quotidien : se nourrir, séduire, se reproduire, fuir, résister à la chaleur, combattre le froid, cohabiter, ruser !
Murène, éponge, bar, puce de mer, torpille, oursin, anémone, ver, méduse, vive, homard, goéland, cormoran, fou de Bassan et bien d’autres : chacun sa technique !

60 animaux communs à la morphologie ou aux comportements curieux sont ici mis en scène, leurs mœurs les plus étranges – fruits de multiples adaptations – sont décortiquées sur un ton à la fois sérieux et humoristique qui sied parfaitement aux illustrations si drôles et délicates de Roland Garrigue.

Extraits sur le site des éditions Delachaux et Niestlé

Les nouveaux sushis

Pour libérer le maître sushi qui est en vous !

Laure Kié – Mango
Collection : Nouveaux

En général on aime beaucoup les livres de Laure Kié : leurs illustrations travaillées, le stylisme de ces compositions japonisantes et ici les photos de Patrice Hauser qui mettent bien en lumière les recettes de notre chef et gastronome zen.

On n’allait donc pas passer à côté de celui-ci !

Les sushis évidemment tout le monde connaît, mais de vraies recettes originales et variées jusqu’au dessert c’est ici qu’on les trouve !

Il s’agit dans un premier temps d’apprendre les techniques de base qui permettront de les réaliser. Pour cela, une dizaine de pages très imagées, photos en pas à pas, sont nécessaires pour acquérir le bon geste (cuisson du riz et préparation au vinaigre, sauces ou encore omelette à la japonaise, maki, onigirazu et sushis).

Les recettes viennent ensuite : une quarantaine de plats pour faire le tour de la question, s’adonner au roulement de bambou en toute simplicité et savourer des sushis très originaux (Laure avait déjà édité un livre sur le sushi traditionnel, celui-ci est vraiment complémentaire)!

On vous avoue qu’en plus du classique « California rolls », les « sushis donuts » et les « sushis burgers » ont été un gros carton à la maison : le côté ludique qu’apprécient les plus jeunes forcément…

Quant au sushi à la sardine et framboise… Il n’y en a plus non plus !

Il faudra donc : soit revenir un autre jour (on prépare le dessert : un superbe sushi cake aux fruits et coco), soit acheter le livre de Laure Kié pour apprendre à les préparer!

Itadakimasu !

Note de l’éditeur

Voici venus les nouveaux sushis !

Sushi au magret fumé, façon donut ou cheesecake, sushi-ceviche, maki arc-en-ciel, dragon roll, temari sucettes…

Découvrez une nouvelle génération de sushis et de makis pour changer de l’habituel saumon-avocat.

40 recettes et des pas à pas pour maîtriser toutes les techniques de ces sushis aussi bons que beaux.

Les nouveaux sushi aux éditions MANGO.

Sushi

Okinawa Food

Recettes et conseils nutrition pour booster son espérance de vie
Laure Kié & le Dr Kathy Bonan, aux Éditions Mango

On est déjà fan rien qu’en regardant le stylisme de la couverture ! On reconnaît facilement la patte de Laure Kié que l’on suit au fil de ses livres de cuisine japonaise ou végétarienne…

Si le graphisme de cet ouvrage est résolument nippon (Laure est née à Tokyo d’une mère japonaise et d’un père français), on adore tout autant son contenu qui évoque tout de suite une cuisine saine, raffinée, un éloge du plat et de sa préparation… (Notons au passage que les produits de la mer tiennent ici une place de choix !).

Aujourd’hui elle s’associe au docteur Kathy Bonan, médecin nutritionniste pour faire le tour de « l’île aux centenaires » comme on la surnomme bien justement et décrypter pour nous ce phénomène.

Car enfin comment peut-on expliquer une telle proportion de centenaires (en pleine santé !) sur l’île d’Okinawa ? Quel rôle joue la nutrition dans ce petit miracle?

Ça commence comme ça « il était une fois, dans un pays lointain, une île dont les habitants vivaient presque tous jusqu’à cent ans… ».

Puis Laure & Kathy font le tour de chaque argument, jalonnant pour nous ce parcours santé et gourmand, posant les multiples bénéfices qu’il y aurait à appliquer en cuisine ces principes séculaires.

Car enfin, si on a encore beaucoup à apprendre de l’alimentation japonaise (super aliments à privilégier, méthodes de cuisson idéales), il convenait aussi de nous proposer des recettes accessibles avec des ingrédients faciles à trouver en France (faisant la part belle aux magasins bio et épiceries asiatiques).

C’est tout l’art de Laure qui mêle savoureusement les pratiques de ses deux pays pour nous donner des recettes à la fois gourmandes et diététiques afin d’intégrer facilement à notre alimentation les incroyables vertus du régime Okinawa.

Note de l’éditeur

Notre santé est le reflet de notre alimentation !

Sur l’île japonaise d’Okinawa vit le plus grand nombre de centenaires en bonne santé au monde ! Leur secret ? Une alimentation et un mode de vie spécifiques qui allient bon sens, simplicité, plaisir et solidarité !

Laure Kié et le docteur Kathy Bonan vous livrent les secrets de cette longévité à travers un programme et des recettes. Découvrez l’okinawafood, les aliments à favoriser, ceux à éviter, toutes les bases et des menus pour tous les jours.

Le commander...

Un air de bord de mer

Un air de bord de mer, Collection Maisons de charme en France – Collectif – Campagne décoration

L’océan est ma maison…

Il y a beaucoup de fraîcheur et d’alizés dans ces maisons au style bord de mer, et peut-être même un peu plus qu’une ambiance de décoration, un style de vie…

Dans ce nouvel opus de Campagne Décoration, on fait donc cap sur l’océan : le bois est patiné par les embruns, le métal forcément vieilli par le sel de mer, les coquillages déposés par le ressac.

Mes endroits préférés, logiquement, se situent le long des côtes de Charente Maritime : ainsi dans les ruelles de l’ile de Ré, on découvre la maison de Ludovic et Anne-Laure.

Une maison insulaire où les énergies circulent puissamment : un grand escalier en bois à vif, un magnifique miroir qui renvoie la formidable lumière maritime, la cuisine discrète est entièrement recouverte de bois, un parquet en vieux chêne à l’étage fait pour les pieds nus qui rentrent de la plage, un joli camaïeu de couleurs…

Pour décorer la maison de mes rêves, j’irai tout de même piocher un peu de mes souvenirs d’enfance en terre Flamande : douceur de vivre et objets chinés comme dans la maison d’Anne-Marie page 63.

Dans le Calvados, je ferai ensuite une halte dans la cuisine de Laetitia : rien que pour passer la main sur cette jolie pierre de Bourgogne …

J’irai faire une pause à l’ombre de la tente de plage du ‘Nid’ : le même modèle années 20 que je retrouve sur la plage de Royan dès les beaux jours.

Je terminerai la visite Chez Brigitte, au cœur de la Saintonge, assoupie dans le canapé douillet, j’aurais même posé mon livre de décoration sur sa magnifique table de salon…

Vous trouverez tout ça et plus que de l’inspiration le long de ces pages. Un très bel ouvrage qui m’a donné envie d’ouvrir les fenêtres largement pour respirer l’air marin à plein poumon et décorer mon intérieur d’une touche maritime…


Note de l’éditeur

Espace, lumière, nature et décontraction sont les maîtres mots de la vie au bord de la mer.

Campagne Décoration présente dans ce nouvel opus une vingtaine de maisons toutes situées près de la mer. Pénétrez dans l’intimité d’une maison de pêcheur en Vendée, d’une longère en Bretagne, d’un boudoir en Normandie, d’une belle villa en Méditerranée, d’une maison de vacances à l’Ile de Ré… quel que soit le lieu, le littoral, avec sa lumière particulière et changeante, fait rêver et enchante les esprits de tous les amateurs de décoration.

Le style « Bord de mer » imprègne ces intérieurs de charme et renvoie à chaque regard un grand bol d’air frais et iodé.

Naviguer gourmand

Naviguer gourmand de Daniel Junqua, dessins de Michel Cambon – Glénat 

Je suis partie en voyage, j’ai procédé à l’avitaillement avec le coq, j’ai rempli les cales du bateau de merveilleux produits qu’il me tardait déjà de cuisiner, j’ai souri lorsqu’il m’a raconté ses anecdotes et ses histoires d’aventurier…

Je me suis sentie transporté sur ce bateau, j’ai visualisé la route qu’on prendrait, je l’ai suivi sur la ligne d’horizon…

Et pourtant, je ne sais pas naviguer, je n’ai jamais fait de croisière (est-ce que prendre le ferry entre Calais et Dover ça compte ?) et je ne suis pas si certaine que ça d’avoir le pied marin…

Ce livre je l’ai pris pour ce qu’il est : une invitation.

Et je vous invite navigateurs du dimanche comme moi ou skippers expérimentés à vous fournir ce livre illico presto : c’est un essentiel!

Daniel Junqua est un homme du Monde (au propre et au figuré puisqu’il y a longtemps était journaliste), son livre foisonne de milles et une astuces car c’est un navigateur qui a parcouru tous les océans.

Au fil de ses voyages il a constitué un carnet de recettes de cuisine qu’il nous livre ici : c’est son expérience qu’il partage avec nous.

Forcément, ce sont les recettes iodées qui ont retenu mon attention :

Deux semaines aux Antilles, accoster Les Seychelles, plonger ma fourchette dans un cari de poisson.

Une semaine en Méditerranée, se régaler de moules de Diane en marinière.

Une semaine anglo-normande, les maquereaux sont fumés au vent du large…

Voilà, le reste il faudra le découvrir par vous-même… Je vous laisse j’ai une croisière à préparer !

On aime : les dessins  de Cambon, une bouffée d’humour maritime…


naviguer gourmandNote de l’éditeur

Un livre de marin, avec 150 recettes pour conjuguer plaisir de manger et plaisir de naviguer.

Les plaisanciers le savent, bien manger sur un bateau est essentiel. Ceci est particulièrement vrai lors des longues traversées en haute mer où les repas viennent rompre la monotonie des quarts. La cuisine doit être à la fois roborative, agréable et variée. Il est certes difficile de réaliser des exploits gastronomiques avec les moyens du bord ; il ne faut pas pour autant se résigner à la consommation répétée de raviolis en boîte !

Rillettes de maquereau, moules de Diane marinière, poulet au cidre, charlotte en mer…Ce guide pratique réunit quelque 150 recettes faciles et goûteuses à la fois, testées au cours d’une soixantaine de croisières dans différentes régions du monde. Elles sont classées en fonction des zones de navigation (Manche et mer du Nord, mer Égée et Méditerranée, mer des Caraïbes et océan Indien), car elles privilégient saveurs et produits locaux autant que faire se peut. Dans ce livre de marin qui prend en compte toutes les spécificités de la cuisine à bord, on trouve aussi un grand nombre d’astuces concernant l’avitaillement, le rangement ou la conservation des produits embarqués. L’ensemble est enrichi de témoignages, de descriptions de croisières, d’un lexique multilingue et ponctué de dessins humoristiques sur les joies et les vicissitudes des repas en mer.

Retrouvez cette lecture ici.

Les recettes aux légumes de mer

Les algues, pur produit du IIIème millénaire : ces légumes de mer apposent leurs saveurs marines et permettent toutes les audaces dans l’assiette…

La Recette d’Erwan Garel

Erwan Garel, chef du restaurant KM3 à Ivry sur Seine, virtuose es cuisine, nous propose une recette gourmande qui allie les saveurs iodées de la salicorne au goût frais et original des algues telles que la laitue de mer ou la dulce.

En vrai breton, c’est un plat de caractère qui ne laissera pas indifférent, une excellente façon de s’initier à la cuisine aux algues.

Recette Erwan Garel

Saumon d’Isigny poché aux algues et salicornes

Pour 4 personnes : 4 pavés de saumon d’Isigny (150 à 200 grammes chaque), 25g de laitue de mer, 25g de dulce, 300g de salicornes 50g de crème fraîche, 50g de beurre, sel, piment d’Espelette

Mettre à chauffer une grande casserole d’eau salée pour la cuisson des salicornes.

Rincer les salicornes sous l’eau courante. Egoutter. Les cuire 6 minutes dans l’eau bouillante salée et les rafraîchir immédiatement.

Placer les algues (laitue de mer et dulce) dans un récipient avec de l’eau durant 5 minutes.

Egoutter et renouveler l’opération 3 fois.

Répéter l’opération une quatrième fois dans une grande casserole mais cette fois ci garder l’eau dans la casserole et enlever la moitié des algues en les réservant. Mettre la casserole à chauffer à feu vif, porter à ébullition. Ne surtout pas saler. Lorsque l’eau est à ébullition, retirer du feu et mettre délicatement les pavés de saumon dans la casserole.

Laisser ainsi 5 minutes.

Pour cette opération, il est préférable avant de cuire les saumons de vérifier en gouttant à l’aide d’une cuillère que le bouillon d’algues n’est pas trop salé.

Egoutter délicatement les pavés de saumon et les réserver au chaud. Récupérer les algues cuites dans la casserole et les hacher au couteau puis les placer dans une petite casserole.

Ajouter la crème fraîche et deux louches de bouillon d’algues ainsi qu’une pointe de piment d’Espelette. Laisser cuire à feu doux trois minutes et vérifier l’assaisonnement.

Chauffer les salicornes dans le beurre fondu, assaisonner. Dresser les salicornes dans les assiettes ou le plat de service, puis les pavés de saumon.

Napper l’ensemble avec la crème d’algues et parsemer de la laitue de mer et de la dulce fraîches mises de coté après le dessalage.

Un muscadet accompagnera très bien cette recette mais je lui préfèrerai un chouchen qui vous plongera au cœur de la Bretagne.

Erwan

 

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La recette de Iodé Magazine 

Thon mi cuit au wakamé, sauce au cognac

Pour 4 personnes : 2 belles tranches de thon blanc ou albacore, 200g de wakamé frais, 5cl de cognac, 20 cl de crème fraîche épaisse, un peu de gomasio, beurre doux, 1 citron.

A l’aide d’un emporte pièce, découper 8 ronds dans les tranches de thon (garder le reste du thon pour préparer une salade).

Dans une poêle, faire rissoler le poisson avec une belle noisette de beurre. Lorsque les morceaux prennent une belle coloration, les sortir de la poêle et répartir le gomasio sur une des faces. Continuer la cuisson pendant une minute sur le côté enduit de gomasio. Sortir le poisson et réserver au chaud.

Dans la même poêle, faire cuire des lamelles de wakamé (préalablement rincer à plusieurs eaux) pendant environ 5 minutes puis réserver au chaud.
Déglacer la poêle au cognac, ajouter la crème fraîche puis le jus du citron.

Disposer dans l’assiette : le thon, le wakamé et napper de sauce.

Bonne dégustation !

Pour d’autres idées de recettes originales autour des algues…

Des idées recettes et des conseils professionnels pour l’utilisation des algues en cuisine sur le site de Bord à Bord

Des conseils, des infos et des recettes dans notre rubrique Le Kiosque avec une sélection de livres indispensables autour des algues.

KIOSQUE DES ALGUES

Les Algues de A à Z de Carole Dougoud Chavannes – Éditions Jouvence

Carole Dougou Chavannes nous dévoile tout ce qu’il faut savoir des légumes du IIIème millénaire.

C’est à mon sens un livre de référence indispensable.

Très détaillé, il ne se contente pas de l’essentiel et décortique le sujet de fond en comble : l’origine, la culture, les usages et atouts, le mode d’emploi pour les cuisiner…

Carole est une spécialiste de la gastronomie santé, elle découvre très tôt le ‘pouvoir’ des algues : de leurs propriétés nutritionnelles exceptionnelles elle fait un savoir qu’elle transmet à des chefs ou de grandes entreprises.

En fin d’ouvrage, une cinquantaine de recettes simples mais efficaces vous sont proposées afin de mettre en pratique la lecture (préalable et indispensable) de la première partie de l’ouvrage.

Ainsi on choisira en connaissance de cause l’algue qui convient le mieux à notre alimentation, notre santé mais aussi à nos goûts.

Des variantes des recettes sont également développées pour une alimentation vegan ou ‘haute vitalité’.

Des conseils santé sont également distillés au hasard des plats.

Mais l’auteur nous demande aussi de s’en affranchir pour trouver la meilleure combinaison dans l’assiette, l’algue qui nous plaît le plus deviendra au fil du temps un allié de notre forme et de notre gourmandise…

Notes de l’éditeur

Compagnes de nos plongées atlantiques, concentré vivant du milieu marin, véritables cornes d’abondance sur le plan nutritionnel, parées depuis l’antiquité de vertus protectrices et de guérison, les algues marines sont les alliées de notre forme et de notre beauté.
Les algues constituent une nourriture énergétique et pauvre en calories, elles sont riches en protéines nobles et la première source des précieux acides gras oméga 3 … Face à notre alimentation dévitalisée et carencée, leur richesse nutritionnelle et leurs propriétés thérapeutiques en font un aliment-clé pour notre époque.

Découvrez à travers les recettes choisies pour ce livre comment cuisiner les algues « à toutes les sauces », cuites ou crues, qu’il s’agisse de cuisine française, végétarienne, diététique ou exotique….

En les intégrant régulièrement dans vos menus, vous « faites le plein » en éléments indispensables au fonctionnement optimal de vos cellules.

Carole DOUGOUD

Praticienne en nutrition et conseillère en transition alimentaire et hygiène de vie, Carole Dougoud Chavannes est l’auteur de deux livres sur les algues marines, elle vous fait partager ici plus de trente ans d’expérience dans la gastronomie santé !

 Les Algues de A à Z de Carole Dougoud Chavannes aux Éditions Jouvence

les algues de A à ZAlgues, saveurs marines à cuisiner

Auteur : Anne Brunner – Photographe : Myriam Gauthier-Moreau – Éditions La Plage

Le livre se dispatche en deux catégories : l’une est consacrée aux algues fraîches, tandis que l’autre est dédiée aux algues séchées.

Dans la première catégorie : je fonce illico sur la salade de pommes de terre nouvelles aux haricots de mer (mince ! On est encore loin de la saison de notre fameuse pomme de terre de l’île de Ré…).

Je me laisserai donc séduire par le wakamé mariné au citron vert et lait de coco que j’imagine déjà fondre délicieusement en bouche !

Dans la deuxième catégorie, on craque pour… La brandade de Dulse (forcément quand on a un pro de la brandade de morue à la maison, ça interpelle les papilles !).

Puis le tartare d’algues acidulé se marierait à merveille à d’autres petites choses iodées à l’heure de l’apéritif…

Dans les premières pages du livre, on apprend également à mieux les connaître, à les distinguer et les conserver.

C’est un petit livre efficace, aux photos léchées (au sens figuré voyons ! Même si…) qui propose de bonnes bases pour débuter, puis des recettes plus complexes pour se lancer véritablement dans la cuisine des algues.

Les algues, il faudra s’y habituer, feront bientôt partie de notre alimentation : elles ont une place à prendre, il serait vraiment dommage de se priver de tant de bienfaits !

De plus, elles permettent d’être créatif en cuisine, voir même innovant : la barre se place donc haut, il reste encore beaucoup à faire pour les rendre indispensables, elles sont, de fait, nécessaires : les algues, la cuisine de notre future ?…

Note de l’éditeur

Riches en oligoéléments, en minéraux, en protéines… les algues ont toutes les qualités pour intégrer une alimentation plus végétale et plus équilibrée.

Comment les préparer, les dessaler, les réhydrater et  les cuisiner pour qu’elles plaisent à tous ?

Vous trouverez dans ce livre  savoir-faire et recettes à base d’algues séchées, fraîches, lactofermentées, en paillettes…

Nori, kombu, wakamé, agar-agar… De l’apéritif au dessert, les algues  apportent créativité et vitalité à vos menus.

Algues, saveurs marines à cuisiner d’Anne Brunner & Myriam Gauthier-Moreau aux Éditions La Plage

Guide-des-algues-des-mers-d-EuropeAlgues des mers d’Europe, Jacqueline Cabioc’h et Jean-Yves Floc’h – Éditions Delachaux et Niestlé

Les Guides Delachaux font partie des indispensables pour partir en découverte sur le terrain.

Ici vous sont proposées près de 300 espèces d’algues présentes en Europe.

De belles photographies permettent une reconnaissance aisée des différents spécimens.

Grâce à cette aide précieuse, on enrichit ses connaissances en un rien de temps : le mieux est encore de les appliquer en constituant un herbier d’algues marines.

Notes de l’éditeur

Depuis des siècles, les algues constituent une part importante de l’alimentation de nombreuses cultures. Aujourd’hui, elles occupent une place centrale dans l’industrie agroalimentaire. Bonnes ou mauvaises algues ? Il n’est pas facile de déterminer les effets des algues sur la santé et sur l’environnement. Leur étude est donc un enjeu majeur, d’autant que les algues sont un indicateur de l’état des milieux marins.

Ce guide a été conçu pour être utilisé par tous : les 300 espèces décrites sont groupées par couleur et sont presque systématiquement illustrées de clichés d’une qualité exceptionnelle. Une introduction présentant les états des écosystèmes qui accueillent les algues en Atlantique a été ajoutée à cette nouvelle édition entièrement revue et corrigée.

  • Une nouvelle édition entièrement revue, augmentée de la mise à jour des noms scientifiques.
  • Plus de 300 descriptions d’espèces d’Atlantique et de Méditerranée.
  • Près de 300 photographies couleurs d’une qualité inégalée.

Une organisation par couleur, pour un repérage facile.

Algues des mers d’Europe de Jacqueline Cabioc’h & Jean-Yves Floc’h aux Éditions Delachaux et Niestlé

Le sel de Ré, du marais à la table

Le sel de Ré, du marais à la table

Stéphane Bahic – Les Éditions du Contrepoint

Le sel de la vie, le sel de l’envie… On imagine mal, voire pas du tout le travail à accomplir avant que l’on puisse parsemer nos plats de ces minuscules grains miroitants…

Le sel des marais salants, celui que les sauniers récoltent depuis des générations selon un savoir-faire si particulier fait partie d’un patrimoine gastronomique maritime.

Il accompagne toutes nos recettes de la mer, il s’adapte à elles, il sait jouer de discrétion, exhaler ses arômes à la dégustation, exploser en bouche en note de tête finale…

Il fallait se plonger dans le marais jusqu’au cou pour en extraire les rites qui l’organisent (le charroi en clôture de saison estivale), laisser parler ces natures d’hommes et de femmes de marais.

Stéphane Bahic photographe culinaire, est parti à leur rencontre et nous dévoile leurs secrets dans cet épais livre qui compile des photos d’hommes et de femmes en prise avec un métier divinement orchestré par mère nature.

Des photos qui rongent les pages de ce livre : du noir et blanc pour les belles « gueules de sel », des pleines pages couleurs pour y étaler le paysage des marais salants, toujours servis par les mots justes (sonates sous l’orage, conversations).

Après la récolte, place à la cuisine : de grands chefs y croisent les saveurs emblématiques de l’île de Ré : la pomme de terre, les huîtres, les plantes sauvages des marais (obione, mauve sylvestre, asperge sauvage…).

Un beau coup de cœur pour ce livre, une envie irrépressible de salicornes, de petites pommes de terre nouvelles qui roulent dans le beurre et de petits diamants jetés sur mon blanc de seiche…

Note de l’éditeur

Le sel, trésor caché de l’île de Ré, nous entraîne à la découverte des marais, des hommes et des femmes qui le cultivent, des chefs qui le subliment.

Un beau livre en quatre parties pour explorer tous les aspects du sujet : le marais, les sauniers, les produits insulaires et les recettes des chefs.

– Le marais, ses paysages, ses textures : une conversation entre deux paysagistes et l’auteur.

– Rencontres avec les sauniers de l’île de ré : deux années passées au contact des hommes et des femmes qui récoltent le sel.

– Du marais à la table : 21 recettes.

Les plantes et les herbes sauvages pour découvrir des saveurs oubliées (sanguenite, fenouil sauvage, sureau, salicorne, etc.).

– Le sel à la table des chefs : 15 chefs, 39 recettes

Les talents incontournables de la gastronomie française, dont Christopher Coutanceau, Daniel Massé, Pierre Sang Boyer, Yves Camdeborde, David Toutain, Alexandre Gauthier, explorent le sel de l’île de Ré.

Le livre de Stéphane Bahic est déjà disponible sur l’île de Ré et à La Rochelle ainsi qu’à la librairie Gourmande de Paris.

Retrouvez le sel et d’autres saveurs insulaires dans le magazine Saveurs en Ré 2015.

La cuisine des marins

La cuisine des marins – Voyage à bord des bateaux/ recettes de retour de pêche

Auteur : Camille Labro – Photographe : Juliette Ranck – Gründ

L’indéfectible cortège de petites pêcheries que l’on retrouve sur les côtes de toute la France et qui sont comme des miettes de sable à côté des géants de la pêche industrielle…

Ce livre leur rend clairement hommage : c’est un appel puissant à la consommation locale, une ode aux artisans qui apportent dans nos assiettes des mets parfois presque oubliés, à ceux qui les cuisinent et nous les font redécouvrir.

En guise d’amuse-bouche, puisque je ne peux (veux) pas tout vous dévoiler…

Camille Labro nous raconte, Juliette Ranck nous montre : les poutines pêchées à la senne en Méditerranée, la poutargue de Martigues et la daube de seiche de Sanary.

Au Pays Basque, elles nous initient à la pêche à la palangre, elles nous présentent au loup blanc de Saint Jean de Luz, Anne-Marie Vergez, seule femme patron pêcheur de la ville, et nous embarquent sur l’Airosa, l’un des deniers thoniers-canneurs-bolincheurs classé monument historique, pour terminer inévitablement sur une recette de marmitako, le plat du soir des pêcheurs.

Elles filent plus haut, le long de l’Atlantique nord, escortée par Christian Rafin, pêcheur et cuistot de l’île d’Yeu. Au milieu de son jardin, les rougets attendent sur le vgniou avant d’être cuisinés…

A la pointe de Noimoutier, on redécouvre le luxe de la fraîcheur dans le repère d’Alexandre Couillon, chef étoilé du restaurant La Marine, temple des effluves océanes et d’une cuisine créative.

Sur l’île de Groix, Marc Caradec élève des moules en pleine mer, de ce goût très iodée Jean-Louis Farjot, son beau-frère élabore un risotto.

Les dernières terres, ou plutôt les dernières mers, là où Camille Labro dépose notre faim et sa fin, dans la Manche. On devine les superstitions qui bercent encore le folklore marin, on voue un culte du poisson vivant en Cotentin, on s’attarde inévitablement autour d’une assiette de moules de bouchot, celles d’Anthony Mahé, pêcheur, myticulteur de son état.

L’ultime regarde se pose dans les cuisines du restaurant Youpala, mi-gastro mi-bistrot, où Jean Marie Baudic officie à Saint Brieuc.

Son Saint pierre rôti au jus d’arêtes nous donne un dernier frisson…

Poissons-pêcheurs-cuisiniers (et il y en a beaucoup d’autres dans ce livre…) : 192 pages qui ne parlent que d’eux!

 


Note de l’éditeur

Ils ont choisi la mer et, avec elle, un territoire mouvant, riche et mystérieux. Ils connaissent le littoral, les fonds et leurs habitants comme leur poche. Ils sont intimes des vents et des marées. Chaque jour, bien avant l’aube, ces pêcheurs artisans, marins par choix ou par filiation, pratiquent un métier chaotique et vieux comme la terre, s’aventurant sur leurs petits bateaux pour aller chercher des poissons dont on a parfois oublié le nom et le goût. Loin des méthodes de la pêche industrielle, ils sont les gardiens d’un savoir et d’un savoir-faire précieux, au plus près du produit et des techniques traditionnelles, dans le respect de la nature et de ses ressources. « La Cuisine des Marins » propose de redécouvrir les poissons de nos littoraux, ceux qui les pêchent et ceux qui les cuisinent. Histoires de vies, recettes et récits, ce livre est un hommage à l’univers de la petite pêche, ses saveurs et son humanité.

 

Biographie de l’auteur

Journaliste pour M le magazine du Monde, Camille Labro est spécialisée dans la gastronomie. Passionnée par tous les sujets touchant de près ou de loin à l’alimentation, à la culture et à l’agriculture, elle défend des valeurs écologiques, paysannes, artisanales et humaines. Elle est également auteur/scénariste du « Bonheur est dans l’Assiette », série documentaire culinaire pour la chaîne Arte (en cours de production), et tient son blog Le Ventre Libre sur la plateforme du Monde.fr, tout en donnant régulièrement des cours de cuisine.

L’acheter

FISH

FISH Auteur : Philippe Emanuelli – Photographe : Frédéric Raevens – Marabout

Fish n’est pas un livre de cuisine, c’est un éloge des produits issus de la mer (d’autres y verraient une oraison funèbre des poissons… Mais ici on ne cuisinera pas thon rouge, requin, raie ou espadon…).

Car Fish ne doit pas vous donner envie de consommer des produits de la mer, il devrait vous donner envie de les respecter et de les consommer autrement

Fish n’est pas un livre comme les autres, c’est un livre militant (même si l’auteur s’en défend, à peine…).

Voilà ce que j’ai aimé : son parti pris ‘Devons nous encore manger du poisson ?’ …

A cela il n’y a pas de réponse unique, il y a des chiffres, des connaissances qui se partagent, des sentiments ambivalents, de l’esprit, du libre arbitre.

Une combinaison d’affects et de bon sens qui donne un livre responsable à laisser entre toutes les bonnes mains (celles des cuisiniers et des autres).

Après un début qui ‘énonce’ au fil d’une réflexion (celle de l’auteur), particulièrement dense et saisissante (mais j’étais déjà conquise), viennent la technique et les recettes qui appliquent consignes durables et saisonnalité.

Les photos magnifiques et long format de Frédéric Raevens dévorent les pages de ce livre…


La recette de Philippe Emanuelli

BAR LAITUE TOMATE

Pour 4 personnes – Préparation : 30 minutes – Cuisson : 20 minutes

2 filets de bar (environ 2 kg) – 4 tomates vertes green zebra – 4 cuillerées à soupe d’huile d’olive – pickles (ici des pousses d’épicéa, mais des câpres ou des dés de citron confit marchent bien) – 1 laitue pommée – sel

Préchauffez la sole du four à 220 °C. Coupez les pommes de terre en frites et posez-les sur du papier cuisson sur la plaque du four. Arrosez de 2 cuillerées à soupe d’huile d’olive, parsemez de sel, et enfournez sur la sole, 20 minutes. Pendant ce temps, taillez le bar en petits dés ainsi que les tomates. Mélangez, ajoutez 1 pincée de sel, les 2 cuillerées à soupe d’huile d’olive restantes et les pickles. Servez avec quelques feuilles de laitue et les frites.


 Note de l’éditeur

Avec ce bel ouvrage culinaire et quelque peu militant, sans pour autant être moralisateur, Philippe Emanuelli nous amène à nous interroger sur l’acte de manger du poisson au XXIème siècle.

Le poisson, cette denrée alimentaire appréciée de tous pour son goût et ses bienfaits pour la santé, est depuis quelques années menacé par la surpêche, la malpêche et la boulimie des marchés qui anéantissent la ressource. Aujourd’hui, pouvons-nous encore manger du poisson ? La réponse est oui bien sur mais encore faut-il savoir comment.

Les réflexions et les informations dont s’est inspiré Philippe Emanuelli pour réaliser ce livre, sont autant de clés pour mieux choisir, mieux acheter, mieux préparer les poissons, et peut-être formaliser l’intention commune à tous les amoureux de la cuisine, de devenir de meilleurs mangeurs.

Avec près de 100 recettes, des techniques et des conseils de préparation, ce livre permettra à chacun de tirer le meilleur parti de l’incroyable variété des poissons disponibles sur les étals.

Biographie de l’auteur

Breton, fils de pêcheur, Philippe Emanuelli se forme à la sommellerie à Toulouse. A la fin des années 90, il gagne Bruxelles où il co-fonde le “Café des spores”, un restaurant où l’on sert exclusivement des plats à base de champignons. Il crée à cette occasion de nombreuses recettes, reprises dans son livre paru chez Marabout en 2011 : “Une initiation à la cuisine des champignons”.

Constatant qu’il est de plus en plus difficile de trouver des champignons sauvages sur les marchés, que la qualité des champignons frais est dans l’ensemble assez médiocre, il développe une gamme de champignons secs qu’il commercialise sur un site internet, Supersec.

Egalement connaisseur du monde de la pêche, Philippe Emanuelli publie en 2012 un nouveau livre de recettes, cette fois-ci consacré aux produits de la mer : “Coquillages et crustacés”, paru chez Marabout, où il recense informations sur les espèces et conseils pratiques pour cuisiner crabes, crevettes, mollusques et céphalopodes…

(Source France Inter)

12 chefs contre le cancer, leurs meilleures recettes

12 chefs contre le cancer, leurs meilleures recettes – Olivier Chaput, Fonds pour Elles – Eyrolles

En cette fin d’année où les cadeaux high-Tech pleuvent à flots pour nos chères têtes blondes, je vous propose de miser sur du solide pour le petit cadeau des adultes (à glisser bien enveloppé au pied du sapin ou simplement déposé dans l’assiette du nouvel an)…

Car ce livre va vous suivre tout au long de l’année 2015 avec ses recettes, ses astuces et conseils de professionnels.

S’il met du ‘BON’ dans notre assiette, il met du ‘BIEN’ au moral puisque 100% des fonds collectés sont reversés à la lutte contre le cancer du sein !

Je vous invite à le feuilleter jusqu’à la page d’Octobre pour y retrouver la recette de Ki-Huîtres et fromage de chèvre de mon complice Fabrice Gass (à tester absolument pendant les fêtes) … Puis à vous régaler des autres recettes tout au long de l’année à venir.

Merci Olivier pour tout ce que tu fais pour Elles avec ton équipe (Mélodie Braka, Julie Carretier Cohen, Jaune Citron, Elodie Laîné, le Ruban de l’Espoir et le Collectif K, ainsi que tous les chefs associés à ce  projet…)


Kiw’huîtres
© Julie Carretier Cohen

Note de l’éditeur

Depuis 2011, Olivier Chaput s’engage pour la lutte contre les cancers féminins. Chaque année, un livre de recettes permet de récolter des fonds pour améliorer la vie des patients.

Merci aux 12 chefs qui ont joué le jeu cette année, et merci à vous tous qui soutenez notre combat !

Avec la participation de KitchenAid.

De part son expérience intime et personnelle, le chef Olivier Chaput, a décidé de s’engager dans la lutte contre le cancer du sein en créant une initiative originale en lien avec son métier. Ainsi est né L’Agenda des Chefs, dont l’intégralité des bénéfices de la vente est reversée au fond de dotation POUR ELLES, chargé de redistribuer cette somme à diverses associations qui luttent contre les cancers féminins.

Cette année, L’Agenda des Chefs 2015 prend la forme d’un ouvrage publié aux éditions Eyrolles: 12 CHEFS CONTRE LE CANCER, qui  proposent leurs meilleurs recettes pour chacun des 12 mois de l’année. Des recettes saines et équilibrées, mettant en valeur les produits de saison, pour conserver ainsi le plaisir de manger tout en prenant soin de sa santé !

Pour suivre l’actualité de l’Agenda des Chefs et commander son nouvel ouvrage : 12 CHEFS CONTRE LE CANCER, leurs meilleures recettes, rendez-vous sur  www.agendadeschefs.com

 

Ducasse, 40 recettes de poissons, coquillages et crustacés

Alain Ducasse et Adrien Trouilloud – Collection Livres de Chefs

Photos de Pierre Monetta

RECH, ce nom vous dira forcément quelque chose !

Les habitués de cette table typique de la capitale n’en démordront pas : le Rech, c’est le restaurant des produits de la mer à Paris !

Installé depuis 1925 au 62 avenue des Ternes, il n’a depuis cette date cessé de répandre ses effluves marins le long des pavés parisiens.

Raie aux câpres, camembert affiné et éclair géant au café sont devenus depuis ce jour les grands classiques de la maison.

En 2007, Alain Ducasse prend possession des lieux et y distille une élégante atmosphère de bord de mer : décor lumineux et résolument moderne assorti à la fragilité des poissons peints par Jean-Pierre Guilleron ; assiettes en fibres de roseaux, vaisselle en céramique de Pieter Stockmans, …

La cuisine est le domaine du jeune chef Adrien Trouilloud qui cosigne ce nouveau livre avec Alain Ducasse, après avoir obtenu en février 2014 une première étoile Michelin.

On retrouve ici les recettes de quelques-uns des plats emblématiques servis au Rech.

De la plus simple à réaliser : couteaux gratinés au beurre d’escargot (les bases se trouvent en fin de livre), à la plus élaborée : filet de bœuf aux huîtres et ses pommes de terre soufflées.

On aime : son épaisse couverture marinière, ses ancres & ses vaguelettes qui ondulent au fil des pages, ses chiffres posés là comme ils le sont sur les coques des cargos, ses photos alléchantes…

Note de l’éditeur

Après « LʼEsprit Bistrot – Les Meilleures Recettes de Benoit », dans lequel Alain Ducasse nous livrait les secrets de son bistrot parisien 100% authentique. Après « Signé Aux Lyonnais – les 30 meilleures recettes » dans lequel il rendait un hommage sincère à la cuisine lyonnaise, le chef nous emmène aujourd’hui chez Rech, son restaurant de poissons à Paris, récompensé en février 2014 d’une étoile au guide Michelin.

Découvrez les 40 recettes emblématiques de cette institution de la mer à Paris qui régale depuis 1925 les toqués de poissons et de fruits de mer.

On y retrouve la délicate sole de ligne dorée au beurre, le raffiné carpaccio de mulet ou encore lʼéclair au café très gourmand… ainsi que toutes les recettes qui font la renommée des lieux. On se laisse guider par les précieux conseils du talentueux chef Adrien Trouilloud qui exécute et réinterprète avec sensibilité et sincérité les classiques de ce répertoire marin. On voyage des côtes bretonnes jusquʼaux rives de la Méditerranée, pour saisir les nuances et les saveurs de cette belle cuisine iodée.

Apprécier le beau poisson, c’est respecter sa personnalité en sachant adapter la cuisson pour révéler toute la subtilité d’un goût qui n’appartient qu’à lui.” –

 Alain DUCASSE

Haddock à la clémentine

 Le haddock autre nom de l’églefin quand il est fumé est un poisson qui se consomme l’hiver. C’est un poisson que l’on trouve maintenant dans la plupart des commerces. Mais il existe bien des variétés en fonction du fumage du poisson. Pour iodé magazine le meilleur haddock que l’on a eu la chance de goûter est celui du Fumoir de Saint Cast en Bretagne.

C’est un poisson très fin que l’on peut déguster comme du saumon fumé mais que l’on peut aussi cuire. Nous on préfére le faire pocher dans du lait… On l’accompagne dans cette recette de clémentines et de champignons chanterelle

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Les escapades de Petitrenaud – Escale à Royan

En septembre 2017, j’ai eu le privilège d’accompagner et d’être le fil conducteur de Carinne Teyssandier pour l’émission Les escapades de Petitrenaud à Royan.

Que ce soit au marché de Royan, sur un carrelet, sur le port de ou encore chez les pompiers, j’ai réalisés des recettes avec les produits locaux et de saison.

Merci à toute l’équipe de l’émission pour ces beaux moments !